jeudi 31 octobre 2013

Essaouira la ville du vent

(Je m'excuse pour la qualité des photos car elles sont prises à partir d'une séquence Vidéo)

Essaouira est une petite ville sympathique proche de la station balnéaire d’Agadir. Anciennement connue par Mogador, elle abrite une imposante Kasbah qui surplombe l’océan et qui témoigne de son passé tumultueux  et héroïque devant l’agresseur portugais.

En ces temps plus calme c’est une ville portuaire ou il fait bon de flâner et de manger du poisson ou simplement découvrir son artisanat légendaire du bois. On peut aussi séjourner dans ses nombreux magnifiques Ryads.

Actuellement elle est surtout, connue pour deux choses. Son festival annuel de la musique GNAWA et sa côte propice aux sports du vent. En effet, à Essaouira, on vient du monde entier faire le surf, le Windsurf et le Kitesurf.

 Le ciel d’Essaouira contient toute sorte d’objets volants mais bien identifiés (comme les cerfs-volants)  ce qui fait le bonheur des enfants.

Car encore une fois, ne l’oublions pas, Essaouira c’est la ville du vent.





mardi 22 octobre 2013

Aïd al Adha Journée 2 : Kénitra à 40 Km de Rabat


La deuxième journée qui rentait dans le cadre des festivités de l’Aïd al adha, on l’a passé à Kénitra chez ma belle-sœur

Le lieu était bien sûr sa maison. C’est une demeure typique de la tradition marocaine. La tadellact sur les murs  et les portes en cèdre rappellent avec  force tout l’héritage culturel et civilisationnel de notre pays. Cette adhésion, se matérialise aussi au niveau des plats en poterie et des verres de thé. 

Au niveau culinaire, les Boulfafs (brochettes de foie enroulées dans de la crépine) et la Kadra (tajine de viande avec de l’oignon et des pois chiches) ont fait le bonheur de plus d’un. Je rappelle que ces deux plats sont typiques de la cuisine marocaine pendant l’Aïd.

pour ma part, ne mangeant pas de mouton, ma belle sœur m'a offert un voyage culinaire en Inde par un poulet tandoori

Pour terminer, je tiens à remercier nos hôtes pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité.







dimanche 20 octobre 2013

Aïd al Adha Journée 1 : Bir Jdid à 40 km de Casablanca

L'Aïd al-Adha ou fête du sacrifice est une importante fête musulmane.  Elle est célébrée chaque année  le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier mois du calendrier musulman, après waqfat Arafat, ou station sur le mont Arafat. Tournant qui marque  la fin du Hajj ou pèlerinage à la Mecque.

Cette fête commémore la soumission du prophète Ibrahim عليه السلام (Abraham)  à Dieu qui lui a ordonné  de sacrifier son fils Ismaël عليه السلام. Dieu, dans sa clémence et sa miséricorde, envoie l'archange Gibril (Gabriel) qui substitue au dernier moment l'enfant par un mouton.

En souvenir de cette soumission totale d'Ibrahim à Dieu, les familles musulmanes sacrifient un animal selon un rituel précis.
Et justement c’est dans l’esprit de cette symbolique, que nous sommes allés passer cette fête dans une jolie petite ferme située dans la commune de Bir Jdid à 40 km de Casablanca.

C’était aussi une occasion de faire une communion avec la terre. Une sorte de retour aux sources. Une façon également de célébrer la vie simplement avec la famille et de partager des brochettes  délicieuses dans un espace naturel, de l’air pur et un beau soleil.
Au final,  je tiens à remercier nos hôtes pour leur accueil chaleureux. Grâce à eux, on a eu  une journée agréable de partage et de bonheur.







vendredi 11 octobre 2013

Marrakech, Circuit des 1000 palmiers 2 - Place Jamaa El Fna


Je vous parle actuellement de la place légendaire de Jamma Al Fna, le cœur battant de Marrakech.

Je sais qu’elle est largement décrite par les touristes du monde entier. Cependant, je tiens à partager avec vous mon propre regard.
Le matin, elle est presque vide car la chaleur est très pesante. 



Les nationaux et les touristes se trouvent à l’abri dans les nombreux boutiques et bazars environnant.

Bien sûr, les marchands d’artisanats et de souvenirs sont plus réceptifs aux étrangers car ils pensent qu’ils vont les pigeonner plus facilement et faire d’excellentes affaires.


Ils se trompent énormément, actuellement les touristes arrivent tous bien rodé à l’art du marchandage et ne leur lâchent le moindre euro qu’après d’âpres négociations dignes des rencontres internationales.

Alors il vaut lieux admirer la Koutoubia belle et impériale et profiter du magnifique jardin à côté.  

On peut faire aussi un tour du côté des marchands d’olives ou des parfums d’olives, de citron, de poivrons nous fait saliver.  On trouve aussi le marchand des fruits secs, et de la menthe dont l’odeur inonde la place. 


Au coucher du soleil, cette place commence à revivre lentement et sort de sa léthargie. Les gens investissent la place et la koutoubia s’illumine.

Je regarde les palmiers avec cette lumière tamisée du coucher du soleil et je tombe sous le charme. C’est magnifique.



Cette place ou on trouve de tout, est un centre de rencontre avec les troubadours du monde moderne. Entre les diseuses de bonne aventure, les charmeurs de serpents, les hennayas (dames qui dessinent le henné sur les mains) et les conteurs d’histoires de gloire  et de légende, il n’y a que l’embarras du choix.


dimanche 6 octobre 2013

Ourika station de fraîcheur à 50 Km de Marrakech


Lorsqu’on est à Marrakech, on souffre de la chaleur. On sait qu’on est vraiment à la porte du désert. On s’attend à pénétrer dans une mer aride ou seules quelques oasis apportent de la vie. Pourtant il suffit de s'éloigner de quelques kilomètres pour découvrir un spectacle époustouflant.  

En montant vers les montagnes, le paysage change pour devenir plus verdoyant et dense. Notre destination est la vallée de l’Ourika lieu de villégiature pour les Marrakchis à la recherche de températures plus clémentes et d’une fraîcheur rare. C’est une station vierge ou il n’y a que verdure et eau qui provient d’une source naturelle.

Au plus loin, on trouve la station setti fatma ou il y a des cascades. Attention, ce deuxième itinéraire est conseillé pour les plus téméraires car la route devient de plus en plus étroite et sinueuse. Par voiture, cela revient à un exploit. Il faut privilégier les taxis plus habitués à ce trajet.

Je suis toujours fasciné par ces villages perchés au sommet des montagnes et je me suis toujours posé cette question. Comment ils font pour monter et descendre dans ces pentes raides et dangereuses.





En s’approchant de la  vallée de l’Ourika, on passe par les maîtres artisans spécialisés dans la poterie et la dinanderie. Ou peut admirer quelques merveilles artisanales.



L’Ourika est finalement une vallée traversée par un cours d’eau ou on peut déguster dans les nombreux petits restaurants typiques, un bon tajine ou des grillades les pieds dans l’eau. Une fraîcheur apaisante nous a enveloppé en ce mois d’aout.

A l’ourika on profite des choses simples de la vie. Un bel environnement et une restauration à la marocaine pour terminer forcément avec l’irrésistible  verre de thé à la menthe qui nous a titillé les narines.